Nos demandes aux partis : 7 solutions pour faire du français la seule langue commune
Le 21 août dernier, les PQF se sont réunis à la Maison Ludger-Duvernay afin de de lancer leur nouvelle plateforme commune, qui comprend 53 recommandations afin de faire du français la seule langue commune et officielle du Québec.
Représentés par Jacques Létourneau, président de la CSN, Sonia Éthier, présidente de la CSQ, Sylvain Mallette, président de la FAE, Christian Daigle, président du SFPQ, Maxime Laporte, président de la SSJBM et du MQF, Étienne-Alexis Boucher, président du MNQ, Pierre Graveline, directeur général de la Fondation Lionel-Groulx ainsi que Gilbert Bélanger, représentant de l’UDA, les PQF a par ailleurs mis de l’avant sept solutions tirées de la nouvelle plateforme qui traitent des enjeux considérés comme prioritaires dans le contexte actuel.
Selon les PQF, le dossier linguistique doit impérativement s’inscrire dans les débats à venir.
Les solutions mises de l’avant par les PQF
- Que l’ensemble des services de francisation reçoive le financement nécessaire à la francisation de toutes les personnes immigrantes.
Les personnes immigrantes, quel que soit leur âge ou leur catégorie, doivent recevoir rapidement tous les services nécessaires à leur apprentissage du français.
- Que les ministères responsables de la francisation procèdent à une évaluation des programmes et des services offerts.
Le tout doit être accompli en concertation avec les organismes responsables de la francisation des personnes immigrantes et les personnels sur le terrain.
- Que le gouvernement effectue le suivi individuel auprès des personnes immigrantes ayant déclaré ne pas connaître le français afin de connaître et de contrer les causes de décrochage.
Les personnes qui se désistent de leurs cours de français devront également faire partie du processus de suivi.
- Que l’on modifie l’article 46 de la Charte pour préciser la notion de « nécessité » et ainsi le différencier du concept « d’utilité ».
L’article 46 de la Charte de la langue française traite du fait qu’il est interdit à un employeur d’exiger pour l’accès à un emploi la connaissance d’une langue autre que la langue officielle, à moins que l’accomplissement de la tâche ne nécessite une telle connaissance.
- Que l’OQLF oblige les entreprises à déclarer tous les postes où il y a exigence de connaissance spécifique d’une autre langue que la langue officielle.
La déclaration devra se faire lors du processus pour l’obtention du certificat de francisation et lors du rapport triennal émis par l’OQLF. Les raisons justifiant une telle exigence devront être demandées.
- Que soit ajouté à l’article 16 de la Charte le mot « uniquement », conformément à la loi 104 adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2002.
Dans le but d’obtenir cette formulation : « Dans ses communications écrites avec les autres gouvernements et avec les personnes morales établies au Québec, l’Administration utilise uniquement la langue officielle ».
- Que soit créé un poste de Commissaire à la langue française, nommé par l’Assemblée nationale et relevant d’elle.
Cette nouvelle fonction aura notamment pour mandat de produire un rapport annuel de l’état du français au Québec » et dont les employés seront sous l’égide de la Loi sur la fonction publique.
Lisez notre communiqué ici.